Rendez-vous jardin des Tuileries
Un soir d'orage, un soir d'envie
Une étoile sur nos manteaux gris
Caressant l'espoir
De vivre au moins jusqu'à demain
De ne jamais prendre ce train
Que jamais rien ne nous sépare
C'était juillet 42
Nous marchions rue Vivienne
Ta main tenait la mienne
Juillet 42
Nous dansions tous les deux
Amoureux
L'été qui nous monte à la tête
Une rumeur, un trouble-fête
Paris souffrant sous l'occupant
Et toi qui danse
Sur ce tango à contretemps
C'était l'année de nos vingt ans
Rien d'autre n'avait d'importance
C'était juillet 42
Nous marchions rue Vivienne
Ta main tenait la mienne
Juillet 42
Nous dansions tous les deux
Amoureux
La vie condamne des innocents
La main qui donne et qui reprend
Nous sortions de ce restaurant
Léger comme le vent
Et l'élégance du désespoir
Ne nous drapait pas dans le noir
Nous étions là, l'un pour l'autre
C'était juillet 42
Nous marchions rue Vivienne
Ta main tenait la mienne
Juillet 42
Nous dansions tous les deux
Amoureux
Un tout dernier baiser brûlant
Avant de se dire "à demain"
15h00, fontaine des Innocents
J'attends en vain
Et moi qui n'attendais que toi
T'avais promis, tu n'es pas là
Je t'attendrais, à jamais
C'était juillet 42
Nous marchions rue Vivienne
Ta main tenait la mienne
Juillet 42
L'avenir dans tes bras
Mais voilà...
