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Credits

PERFORMING ARTISTS
Juliette
Juliette
Performer
Laurent Brack
Laurent Brack
Music Director
L'Ensemble Orchestral de Hauts de Seine
L'Ensemble Orchestral de Hauts de Seine
Orchestra
Thierry Kartagener
Thierry Kartagener
Cornet
Franck Steckar
Franck Steckar
Percussion
Bruno Grare
Bruno Grare
Trombone
COMPOSITION & LYRICS
Juliette
Juliette
Translation
Pierre-Philippe
Pierre-Philippe
Lyrics
PRODUCTION & ENGINEERING
Gerard Lhomme
Gerard Lhomme
Recording Engineer
Stéphane Bili
Stéphane Bili
Assistant Recording Engineer
Le rideau bouge disque / Mysiane Alès
Le rideau bouge disque / Mysiane Alès
Producer

Lyrics

On est de sacrées meneuses d'hommes Dans notre régiment de cavalerie. Les cavaleuses on nous surnomme Les dragonnes ou les walkyries Car nos yeux ne sont pas dans nos poches Pendant le conseil de révision Et s'il faut s'en taper des moches On a nos petites compensations. Ainsi durant que la nouvelle classe Se présentait à nous sans caleçon, On a toutes chaviré des châsses En voyant parader Gaston. La colonelle frôle le malaise Devant son mètre quatre-vingt-treize. La commandante elle flashe un max Sur son cent-vingt-huit de thorax. La capitaine perd la bataille Autour de son quatre-vingts de taille Et la lieutenante son self control En vérifiant son tour d'épaule. Que sa cuisse fit un bon soixante Laisse l'adjudante pantelante. La sergente oublie toute conduite Pour son biceps de quarante-huit. La caporale est expirante En annonçant "Mollet: quarante". Bref toutes les filles avaient un jeton Pour l'un des appâts de Gaston. Mais moi qui ne suis que simple soldate, Moi je faillis bouffer ma cravate En zieutant, si je puis me permettre, Ses charmants vingt-cinq centimètres. Alors les officières bien vite Se saisirent de la nouvelle recrue Et l'entraînèrent chez le garde-mites Pour un habillage de leur cru. Il fallait les voir les bougresses Frétiller autour du mannequin, Choisir les brosses, choisir la graisse Pour lui faire reluire les brodequins, Se transformer en essayeuses Derrière le comptoir du fourrier Et faire assaut de judicieuses Retouches au costume du guerrier. La caporale a une recette Pour que ne plissent pas ses chaussettes. La sergente prône que son calcif Doit être aussi court que ses tifs. L'adjudante - que Dieu la protège - Enduit ses guêtres d'un blanc de neige. Un treillis qui dessine ses hanches, Exige la lieutenante qui flanche. Son ceinturon, la capitaine, Lui ajuste ainsi qu'une gaine. Pour que la commandante voie ses fesses Bien cambrées sous le battle dress. La colonelle dit "Quelle merveille, Ce petit calot sur son oreille." En somme toutes les filles du quartier Se prenaient pour Jean-Paul Gaultier. Mais moi qui ne suis que simple soldate, Mais moi, mordillant ma cravate, Ce qui me plaisait, si je puis me permettre C'était ses vingt-huit centimètres. Mais je vous vois branler du chef En m'entendant avouer franchement Ce qui quoi qu'étant assez bref Exalte ainsi mon sentiment Et je devine alors la méprise Et l'équivoque de mes propos. Il faut donc maintenant que je vous dise, Pour ne point déshonorer le drapeau, Que ce que je chante légère, Ces trente centimètres mettons, Sont ceux de la petite fourragère Dansant à l'épaule de Gaston.
Writer(s): Juliette Noureddine, Pierre Philippe (philippe Kiener) Lyrics powered by www.musixmatch.com
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